2004 - Le Nouveau Monde - Terrence Malick
Se plonger dans un film de Malick c'est vivre
une expérience unique pleine de lyrisme et de poésie. Peu de dialogues,
souvent de la musique classique ou lancinante en fond, avec de nombreux
travellings et panoramiques qui font ressentir l'action au spectateur
et l'emmène au plus près des personnages. Dans Le nouveau monde,
c'est cela, et c'est tout simplement sublime : on est entraîné dès le
début porté par la voix off près de la rivière en suivant les
personnages de dos. Au cinéma, c'est encore plus prenant. De toute
façon les films sont faits pour qu'on les voit au cinéma.
Il est vrai qu'en sortant du Nouveau monde, je ne savais pas trop que penser, c'était la première fois que je voyais un tel film, si iconoclaste, si différent de ce que j'avais vu jusqu'alors... Mais bon, Malick soit on l'aime en se laissant entraîné, soit on déteste si on mord pas à l'ameçon. C'est comme avec Lynch et Inland Empire en quelque sorte !
Il est vrai qu'en sortant du Nouveau monde, je ne savais pas trop que penser, c'était la première fois que je voyais un tel film, si iconoclaste, si différent de ce que j'avais vu jusqu'alors... Mais bon, Malick soit on l'aime en se laissant entraîné, soit on déteste si on mord pas à l'ameçon. C'est comme avec Lynch et Inland Empire en quelque sorte !
Colin Farrell et Q'Orianka Kilcher